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21 septembre 1990 |
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L’assemblée générale du 28 septembre prochain, à laquelle nous vous invitons encore une fois cordialement à participer, marquera la première année d’existence de notre club. Tout d’abord sur le plan de l’activité même où pas moins de 8 sorties furent organisées ainsi qu’une séance d’information sur les problèmes que pose l’achat de pièces aux U.S.A. Par ailleurs, vous trouverez dans cet écho le début d’une série d’articles consacrés aux couleurs d’origine. Ces références aideront, nous l’espérons, tous ceux qui ont en projet la restauration de leur petit bijou ! |
Le meeting international de Paris-Jablines représentait pour notre jeune club la première sortie hors de nos frontières. Et bien, pour une première (ce ne sont pas les participants qui me contrediront), ce fut une réussite ! S’il est difficile de décrire les impressions que l’on ressent lors d’une telle manifestation (cela se vit plus de l’intérieur), je vais toutefois relater ci-dessous, pour tous ceux qui n’ont pas eu la chance d’être du voyage, les points forts de ce grand rassemblement VW. Carnet de bord d’un week-end pas comme les autres ! Vendredi 7 juillet 13 h : départ de la caravane suisse à Château-d’Oex : 1 voiture au départ ! Samedi 8 juillet La passion n'attend pas le nombre des années ! Dimanche 9 juillet |
- Nous avons reçu de notre membre italien Claudio Melita une superbe carte postale du sud de la France où il passa ses vacances d’été. Merci Claudio de penser à nous.
- Laurent Laval est décidément infatiguable ! Après le logo du club peint sur la vitre arrière de sa voiture (voir l’écho no 5), il réalisa pour notre sortie du 25 août dernier un splendide drapeau aux couleurs du club. Et comme il avait amené avec lui un mât d’une hauteur de 4 m. env., celui-ci fut dignement inauguré à Payerne devant les 25 voitures présentes. Et ce n’est pas tout, l’amioe de Laurent portait un magnifique T-shirt avec dans le dos le dessin d’un tableau de bord d’une « split » et le nom de notre club. Vraiment super ! - De passage avec Richard Aïta au restaurant de la gare de Caux, tenu par notre membre M. Helmut Emele, j’ai eu le plaisir de voir, collé contre la porte d’entrée du restaurant, le grand logo du club préparé par Martial Oberon pour l’inauguration du 21 avril dernier. - Décidément l’emblème du club est partout. Ainsi lors des championnats suisses de gymnastique de section à Roggwil les 8 et 9 septembre derniers, j’ai pu apprécier le magnifique T-shirt aux couleurs du club réalisé par Fabienne pour son compagnon Olivier Visinand, membre du club. Du très beau travail!... et le plaisir de constater que les conjoints(es) de nos membres ne restent pas insensibles à leur passion ! - J’ai été témoin, ces derniers temps, d’une vague de générosité ! En effet, plusieurs accessoires d’époque plus ou moins rare ont changé de propriétaires sans qu’il y ait eu mouvement d’argent. Cette entraide et solidarité entre nos membres est l’une des raisons d’être d’un club tel que le nôtre. Quel plaisir de constater que cela fonctionne !
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Suite à la lettre ouverte de Patrick et Doriane Montoliu parue dans l’écho n° 5 ainsi qu’à l’article “scandale” de Super VW-Magazine, Fred Gay, la personne mise en cause, ne s’est pas fait prié pour réagir et demander un droit de réponse. Droit que nous lui accordons d’autant plus volontiers que notre rubrique “lettres ouvertes” est... ouverte à tout un chacun. Je profite de l’occasion pour préciser que s’il n’y a pratiquement aucune censure dans cette rubrique (mis à part les lettres injurieuses !), ce n’est pas tant pour entretenir une certaine polémique, mais bien pour permettre à chacun de profiter des expériences positives ou négatives vécues par les autres. De plus, il n’est peut-être pas inutile de préciser que le Lémania Coccinelle Club ne peut être considéré, en aucune manière, comme responsable des propos tenus par ses membres ! Le club observe, à cette égard, une parfaite neutralité. Chers lecteurs du coin des anciennes, En tant que collectionneurs de VW anciennes (voir liste ci-dessous), il nous arrive de procéder à des échanges ou à des ventes de certains véhicules anciens pour acquérir d’autres VW ou stocks de pièces. Etant donné que nous avons racheté plusieurs stocks, nous n’avons absolument pas besoin de “canibaliser” des pièces sur des voitures déjà complètes, bien au contraire. En outre, le magasin n‘a vendu à ce jour que : De plus, nous tenons uniquement ce magasin par passion et sommes toujours à la recherche de la pièce rare au meilleur prix afin de pouvoir satisfaire les heureux propriétaires de VW, qui désirent compléter ou transformer leur véhicule. Nous nous tenons à votre disposition pour des éventuelles questions le vendredi et le samedi au 022/754.11.30. Nous espérons que cette lettre mettra un terme à toutes ces conciergeries et que la prochaine fois qu’une rumeur circulera, une enquête réelle sera faite afin de ne présenter que la vérité aux lecteurs. Marc Nogarede possède à ce jour : Fred Gay possède à ce jour :
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Vu sur la Riviéra en juillet 1990 : Cox 1302 berline de 1972 achetée cash Frs 12’000.-- ! Question : échangera-t-on bientôt une Cox contre une Ferrari ? P.S. A vendre ma “62 découvrable” pour Frs 50’000.-- ! |
En lisant des revues VW d’outre-Atlantique, un certain nombre de nos membres ont été très surpris de constater que le prix des pièces VW étaient, aux USA, nettement inférieurs à ceux que l’on connait chez nous. Et ils se sont dit : pourquoi ne pas commander nos pièces directement là-bas ! Afin d’orienter nos membres sur les problèmes et dangers que l’on peut rencontrer lors de telles commandes, le Lémania-Coccinelle-Club avait agendé, le 27 août dernier, une séance d’information à l’hôtel de Famille de Vevey. Sur la trentaine de personnes annoncées, il n’y en avait, malheureusement que 6 (en dehors des initiateurs de cette soirée) qui ont effectivement répondu présent ! Qu’à cela ne tienne, la soirée fut très instructive et très… agréable. Pour tous ceux qui n’ont pas pu ou voulu participer à cette séance et qui envisagent, toutefois, de commander des pièces aux USA, ils peuvent prendre contact avec Pascal Pilloud de Nyon (téléphone 022/61.02.94). |
Dès maintenant, l’adresse officielle du club est la suivante :
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C’est avec plaisir que nous avons reçu de Doriane et Patrick Montoliu le faire-part ci-dessous nous annonçant la naissance de Frédéric. Le voilà bien parti pour prolonger le mouvement “VW” ! Toutes nos félicitations aux heureux parents et bonne route à ce nouveau compagnon !
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Une fois de plus, notre sortie du 25 août dernier a rencontré un franc succès. Il faut dire que le programme proposé était plus qu’alléchant : passage au “vintage collector’s market” de Payerne, balade touristique dans le nord vaudois, baignade et buffet froid à la piscine du camping de Cossonay-Penthalaz ! 22 voitures réunissant environ 40 personnes se sont donc retrouvées le dimanche matin sur le parking de la station Avia de Puidoux. Et parmi eux, deux couples de canadiens invités par Martial. La qualité de leurs voitures (1 ovale découvrable de 54 et 1 découvrable de 59) n’avait d’égal que leur gentillesse et le côté très attachant de leur ...accent. Après un arrêt à Moudon pour permettre à 3 Coccinelle de nous rejoindre, nous avons fait une entrée très remarquée à Payerne. Ce n’est pas tous les jours que l’on peut admirer un cortège de 25 Coccinelle toutes plus belles les unes que les autres. Une fois les véhicules parqués aux abords de la halle des fêtes, Laurent Laval nous réserva une surprise de taille : il sortit de sa voiture un mât (pliable !) d’une longueur de 4 m. environ destiné à recevoir un drapeau fait maison... aux couleurs du club ! Puis ce fut la ruée entre les différents stands des exposants. Pour certains la “chasse aux trésors” fut très bonne. Isabelle Exhenry put ainsi baptiser à son nom sa Coccinelle, achetée il y a à peine un mois. Pour ce faire, elle trouva chez un vendeur de pièces Borgward le sigle “Isabella”. Bien vu Isabelle ! Aux alentours de 15 heures, tout le monde était à nouveau vers les voitures, prêts pour une balade à travers le nord vaudois. Balade qui devait nous amener au camping de Cossanay - Penthalaz où la gérante (et membre de notre club), Mme Béa-Trix Jahns nous avait préparé un buffet froid... de derrière les “fagots” ! Six mots pour qualifier ce buffet : les absents ont eu VRAIMENT tort ! J’espère pouvoir publier une photo de ce chef d’oeuvre “culinaire” dans notre prochain écho. Merci Béa-Trix (et à ton mari) pour tout le soin que tu as mis à nous recevoir comme des rois ! |
De plus en plus, les anciennes VW, les cabriolets et modèles spéciaux sont considérés comme voitures de collection, parfois restaurées de A a Z. Le prix global de la restauration dépasse souvent la cote de revente. Le texte ci-dessous explique un peu les précautions à prendre avant de se lancer dans une telle aventure. Le "Boom" de ces dernières années sur les voitures de collection a eu pour conséquence la prolifération de "spécialistes de la restauration". Le meilleur est rare, le pire est monnaie courante. On ne compte plus les automobiles abandonnées, a moitié démontées, dans l'attente de l'impossible dénouement du conflit qui oppose client et garagiste. II serait trop facile d'accuser en bloc les spécialistes de la restauration d'automobiles de collection. L'imprévoyance et l'impéritie des clients sont souvent en cause. Bien des ennuis peuvent être épargnés si, de part et d'autre, chacun prend soin de fixer les règles du jeu et les devoirs réciproques. En vertu de quoi le client ne sera pas tenu de payer sans limites tandis que l'artisan ne pourra pas faire n'importe quoi ! Dans tous les cas, le propriétaire de la voiture doit pouvoir conserver l'initiative des travaux : c'est son auto, c'est son argent. Afin de se prémunir, il convient de tout écrire et de demander un devis... Quelque soit l'étendue de ses moyens, on ne doit jamais donner carte blanche au réparateur (carrossier, mécanicien, sellier, et autres...). La restauration d'une automobile réserve inévitablement des surprises, notre sympathique VW n'y échappe pas non plus, au poids des années. La réelle étendue des dégâts apparait fatalement au démontage. C'est d'ailleurs l'arnaque favorite des artisans malhonnêtes : une fois l'auto entièrement dénudée, le client est bien contraint de s'en remettre à la volonté de l'artisan. II est donc prudent de s'entourer de l'avis de spécialistes qui examineront la voiture "avant restauration" et de mettre les restaurateurs en concurrence. Un restaurateur consciencieux, qui entreprend le démontage de la voiture, prend soin d'avertir son client des découvertes au gré de la progression des travaux. Si les limites du budget risquent d'être dépassées, le client doit être averti et celui-ci doit venir constater la réalité des faits. Entrevue sous cet angle, la restauration d'une automobile peut sembler une entreprise fastidieuse et non une partie de plaisir mais, compte tenu des sommes engagées, des précautions sont obligatoires. Méfiez-vous des excès de zèle de certains restaurateurs. Si vous n'avez pas commandé par écrit un travail précis, l'artisan ne doit pas l'effectuer sans accord; ou alors vous n'êtes pas tenu de payer : querelles, immobilisation de la voiture, procédure et galère... Exemple : si vous confiez un moteur afin de "refaire les culasses", le mécanicien ne doit travailler que sur les culasses et la distribution et non pas sur le bloc-moteur, c'est à dire toucher aux pistons, à l'embiellage ou au vilebrequin... Mais il est de son devoir de vous avertir s'il a constaté une détérioration. Libre à vous de faire effectuer ou non la réparation. Cependant, si vous coulez une bielle une fois les culasses remises à neuf (cas fréquent sur les moteurs dont l'équipement mobile est fatigué), la responsabilité du mécanicien sera dégagée. Tout ceci est valable aussi bien pour la carrosserie : si la réfection d'un capot entraîne une peinture complète de l'auto (parce qu'il y a un risque de ne pas assortir la teinte de la peinture), cette opération ne peut être entreprise sans votre accord. Et aussi le carrossier qui découvre au démontage de l'aile que le "passage de roue" est rongé doit vous en avertir. Déposer la voiture chez un restaurateur et se mettre d'accord sur de vagues paroles, c'est se diriger vers les conflits et, pour finir, la vente forcée de la voiture afin de payer la facture qui peut être d'un montant astronomique. Quelque soit le travail demande, c'est obligatoirement long, d'autant plus que lors d'une restauration complète, l'artisan est titulaire des sous-traitants. Et puis les pièces détachées nécessaires ne sont pas forcement disponibles immédiatement. D'où l'avantage d'un spécialiste de la marque, introduit dans les réseaux d'approvisionnement et qui ne surestime ni les disponibilités ni les coûts. L'indécision au moment d'effectuer un choix, les changements d'avis, le manque d'argent et le retard à payer les factures sont autant de bonnes raisons pour différer les travaux et c'est vous qui en êtes totalement responsable. Assumez vos responsabilités : si vous vous êtes engagé a dénicher des pièces ou à faire effectuer des interventions chez vos propres sous-traitants, respectez les délais. Se fixer un but, une date précise est un excellent moyen de faire avancer les choses. Si l'artisan est d'accord sur une date, établissez un contrat prévoyant éventuellement des indemnités de retard. La pire chose à dire : "faites quand vous pouvez, ce n'est pas pressé"... Au moment de la rédaction du contrat, définissez toutes les interventions à faire avec le plus de précisions possibles et prévoyez des réserves budgétaires en cas de surprises avec l'obligation d'obtenir votre autorisation pour entreprendre ces travaux supplémentaires. Un minuscule point de rouille à la surface de la carrosserie peut dissimuler des dégâts très importants. Difficile dans ce cas de prévoir le coût total d'une restauration avant un bon démontage, car il y a toujours des surprises en découvrant les misères cachées. C'est pourquoi il est important de définir des bases écrites des le premier contact. Cependant, il n'existe pas de barèmes de réparation, comme c'est le cas pour les automobiles "actuelles", fixant d'une manière arbitraire le temps passé pour telle ou telle intervention. Les barèmes d'époque sont, quant à eux, obsolètes. Sachez de toutes manière que la partie la plus onéreuses de la facture sera la main-d'oeuvre (les heures de travail). II est impératif de convenir d'un plan de financement des travaux. II n'est pas inutile de prendre en considération l'estimation des frais de restauration et la valeur finale de l'auto restaurée. Fractionnez au maximum vos versements et ne donnez jamais d'argent s'il n'y a pas eu un travail effectif. Cependant, vous devez laisser courir une avance qui constitue une garantie pour l'artisan. En fractionnant les versements, comme une sorte de paiement a tempérament, vous obligez le restaurateur à travailler rapidement s'il tient à toucher son argent. Et vous ne sentirez pas trop passer la "douloureuse". En fait, tout se résume à une histoire "d'amour" avec votre voiture et à contrat de mariage avec celui chargé de la restaurer. Et ce n'est pas parce que lorsque l’on aime on ne compte pas que l’on doit dépenser sans compter. |
26 janvier | Soirée fondue à Châtel-St-Denis |
21 avril | Inauguration et présentation du club à la presse à Vevey |
10 juin | Sortie du club à Château-d'Oex |
7 - 9 juillet | Participation du club au Super VW National de Paris |
25 août | Sortie du club à Payerne et buffet au camping de Cossonay-Penthalaz |
27 août | Séance information achat pièces U.S. à Vevey |
28 septembrte | 1ère assemblée générale du Lémania Coccinelle Club à Vevey |
13 octobre | Participation au Veterama de Mannheim |